不過,還是有些地方看起來怪怪的:台灣好像沒有致命大腸桿菌的危機呀!實際上,沒錯,的確是怪怪的:致命大腸桿菌的危機發生在德國,而且牽連到整個歐洲聯盟。把馬英九的名字置換成安格拉˙梅克爾(Angela Merkel),把男生的他置換成女生的她,別人家的小黃瓜就是西班牙的小黃瓜,自家生產的豆芽菜就是德國本土生產的豆芽菜,就還原到德國的致命大腸桿菌的危機。
為什麼馬英九應該要下台?很顯然:那是民進黨支持者處處在叫囂。民進黨支持者的實際言行就是:「國民黨(或泛藍陣營)絕對不行」,以及「民進黨(或泛綠陣營)絕對可以」。
民進黨支持者的實際言行顯示:民進黨支持者是沒有價值的一群人。如果,民進黨支持者的價值是:馬英九應躲在總統府裡面指揮部屬解決危機、取消所有行程、不再更新臉書內容,那麼,民進黨支持者更應該要把這樣子的價值套在他們這個政黨推出來要競選總統的候選人身上才對。民進黨支持者更應該要把這樣子的價值套在蔡英文身上:當國家面臨塑化劑危機時,總統候選人蔡英文更應該要躲起來指揮競選幹部研擬出一套比執政黨國民黨還要更優秀的解決方案才對;哪裡還能夠「逃離台灣」到處趴趴走呢?所以我才說:民進黨支持者的實際言行就是──「國民黨(或泛藍陣營)絕對不行」,以及「民進黨(或泛綠陣營)絕對可以」。
關於民進黨支持者的實際言行是哪一種水準,其實不是民進黨支持者的其他人都看得很清楚──只有民進黨支持者他們自己才搞不清楚他們自己的實際言行是哪一種水準。
但,問題常常不只是民進黨支持者他們而已……問題常常是某些政治評論人!台灣碰上塑化劑危機,非得要啟動「國安機制」──對某些政治評論人來說──才叫作「政府有在動起來」!於是,台灣新生兒愈生愈少要啟動「國安機制」,降雨不足將釀旱災要啟動「國安機制」,小弟弟們的小弟弟看起來太小要啟動「國安機制」,退役將軍胡說八道要啟動「國安機制」,行動電話會引發腦癌要啟動「國安機制」,校園霸凌屢見不鮮要啟動「國安機制」,臉書侵犯網友隱私要啟動「國安機制」,總統大選期間更應該要啟動「國安機制」……那台灣第一名模林志玲年滿五十歲時要不要啟動「國安機制」?周杰倫禿頭時要不要啟動「國安機制」?真是個笑話:如果某些政治評論人認為不啟動「國安機制」不足以逼動「政府動起來」,我們幾乎可以因此確信那些政治評論人一定會是最爛的政治官員!
德國致命大腸桿菌的危機離落幕之日還遠得很,但台灣的塑化劑危機其實馬上就要降溫變成人人皆稱無所謂的歷史新聞事件了。
歹戲拖棚!但是歹戲也不是要你命三千!
A、起雲劑、塑化劑風波,終究不是致命大腸桿菌。沒錯,起雲劑、塑化劑並非「要你命三千」──『要你命三千』典故出自《凌凌漆大戰金鎗客》──,絕無必要啟動什麼「國安機制」。什麼都要啟動「國安機制」,太過民粹。
B、太過民粹的還有:政治評論把所有「危機」、「事件」全都詮釋成藍綠鬥爭、國家政治機器的「下台論」。X牌政治評論、Y牌政治評論、Z牌政治評論抱持的價值為何?如果X牌政治評論、Y牌政治評論、Z牌政治評論全都認為塑化劑的檢驗工作已經變成(D+ N)DAY,說誰誰誰應該要「下台」或不應該要「ㄨㄨㄨ」,請問這些X牌政治評論、Y牌政治評論、Z牌政治評論該如何評論致命大腸桿菌的檢驗工作成效?會說誰誰誰應該要「下台」或不應該要「ㄨㄨㄨ」嗎?
C、太過不尋常的還有:立法委員(國會議員)黃淑英單挑 DEHP 為之捍衛其不被特別加重列管的權利,請問這些X牌政治評論、Y牌政治評論、Z牌政治評論該如何追究立法委員人身背後的政經社會責任?假設有德國國會議員單挑大腸桿菌為之捍衛其不被特別加重列管的權利,請問這些X牌政治評論、Y牌政治評論、Z牌政治評論該如何追究德國國會議員人身背後的政經社會責任?今天,如果塑化劑就像大腸桿菌一樣是人類根本不會主動添加進食物裡面去的東西,更別說還冒出有立法委員(國會議員)為 DEHP 遊說──我們能夠想像會有哪一位立法委員(國會議員)出面為大腸桿菌遊說嗎??──,為什麼X牌政治評論、Y牌政治評論、Z牌政治評論不繼續針對這種太過不尋常的行為追究責任?
D、請這些X牌政治評論、Y牌政治評論、Z牌政治評論多多參考西方世界──例如法國、英國、美國……──的平面媒體,看看人家怎樣不會像台灣的X牌政治評論、Y牌政治評論、Z牌政治評論丟人現眼。說塑化劑風波是「馬英九該負責並『下台』」、說黃淑英瘋波是「蔡英文該負責並『不必上台』」,都是我所謂的:政治評論把所有「危機」、「事件」全都詮釋成藍綠鬥爭、國家政治機器的「下台論」。請這些X牌政治評論、Y牌政治評論、Z牌政治評論注意:解決具體事件的方案為何?化解全體危機的思維為何?
E、誠如化解全體危機的思維不易深入人心──例如:教台灣人自此之後只購買純天然飲料、純天然麵包本就是不可能的任務、絕對不可能會改變的飲食文化──,我們實在好奇這一次的塑化劑風波是否也只是促進未來好幾次的塑化劑風波的第一次!!就像台灣的確是有販售病死豬豬肉的文化,台灣當然也會有為 DEHP 奔走其使用價值的文化。也因為台灣存有為 DEHP 奔走其使用價值的文化,也就不能否認台灣應該也會有應該要建立起台灣本土的相對論──而非直接沿用愛因斯坦德國版的相對論──的文化。然後,X牌政治評論、Y牌政治評論、Z牌政治評論繼續丟人現眼,也是一種台灣文化呀。
下面是法國討論德國致命大腸桿菌的四則新聞(或評論):
Bactérie tueuse : les tests sur les graines germées ne sont pas concluants |
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 06.06.11 | 11h05 • Mis à jour le 07.06.11 | 09h04 |
Avec 22 morts en Europe, dont 21 en Allemagne, la bactérie tueuse fait toujours parler d'elle. Après les concombres espagnols, les graines germées de soja ont été mises en cause par les autorités allemandes. Mais les premiers tests sur des graines germées d'une ferme allemande sont négatifs, ont annoncé lundi les autorités sanitaires régionales. "Pour le moment, la source (de la contamination) n'a pas pu être déterminée. Sur les 40 échantillons prélevés, 23 analyses ont donné des résultats négatifs", a annoncé le ministère de l'agriculture de Basse-Saxe dans un communiqué. Les analyses se poursuivent sur 17 autres échantillons prélevés dans une exploitation biologique produisant des graines germées à Bienenbüttel, un petit village au sud de Hambourg. Les experts ont examiné la marchandise mais aussi l'eau, le système d'aération ou les étals de l'exploitation, à la recherche de la bactérie E.coli entérohémorragique (ECEH). On ne peut pas s'attendre à "une fin rapide de la recherche de la source ou à une explication de la contamination", a reconnu le ministère lors d'un point presse. Le ministre allemand de la santé, Daniel Bahr, avait évoqué dimanche soir des "indices clairs" selon lesquels cette entreprise serait la source de l'infection, mais avait mis en garde contre toute conclusion hâtive. Il a maintenu les conseils aux consommateurs d'éviter tomates, concombres et salades crus, y ajoutant les graines germées et jeunes pousses. "ÉTONNEMENT" Le patron de la ferme biologique allemande soupçonnée d'être à l'origine de l'épidémie mortelle a exprimé lundi son étonnement. Klaus Verbeck a affirmé au journal Neue Osnabrücker Zeitung qu'aucun engrais n'était utilisé pour la culture des germes de soja suspects. Il a ajouté qu'aucun animal ne se trouvait sur son exploitation. "METTRE EN ŒUVRE UN SYSTÈME DE VIGILANCE" Le ministre de la santé français, Xavier Bertrand s'était lui aussi montré prudent. Il avait souligné dimanche soir qu'il n'y avait pas pour le moment "de garantie à 100 %" que les graines germées soient bien à l'origine de l'épidémie. Lorsqu'un événement de ce type survient, a estimé le ministre, "on doit aussitôt mettre en œuvre un système de vigilance – principe de précaution, diront certains, oui c'est vrai, faut l'assumer –, mais il ne faut pas non plus qu'il y ait d'emballement, d'affolement". M. Bertrand s'est par ailleurs prononcé en faveur d'"un programme de recherche" sur la bactérie en cause, "pour qu'on ne la voit pas disparaître et réapparaître un jour". |
Pour en savoir plus : - Que doit-on craindre de cette bactérie ? - Les scientifiques traquent la bactérie tueuse - L'origine de la bactérie tueuse reste une énigme |
Bactérie tueuse : "Tout se passe comme si le suspect était fondu dans la masse" |
Le Monde pour Le Monde.fr | 07.06.11 | 11h25 • Mis à jour le 07.06.11 | 11h56 |
Directrice générale de l'Institut de veille sanitaire (InVS), le médecin Françoise Weber suit de près les développements de l'épidémie due à la bactérie Eschérichia coli entérohémorragique (E.coli), qui a déjà provoqué la mort de vingt-trois personnes, dont vingt-deux en Allemagne, pays d'origine du foyer. L'une après l'autre, les pistes retenues pour identifier la source de l'épidémie provoquée par la bactérie "E.coli" semblent s'écrouler. L'enquête est-elle dans l'impasse ? Françoise Weber : L'enquête est très difficile, car nous affrontons une situation hors du commun. L'épidémie est exceptionnelle par son ampleur, par le profil des personnes touchées – des adultes, très majoritairement des femmes, et peu d'enfants – et par la pathogénicité, l'agressivité en quelque sorte, de la bactérie. Or dans les toxi-infections alimentaires collectives, le coupable peut être quelquefois facile à trouver: charcuterie en conserve, repas de mariage, etc. La situation actuelle est autrement plus complexe, car la cause de l'épidémie est manifestement largement distribuée. Il n'y a pas un aliment suspect mais plusieurs : concombres, tomates, salades, graines germées, qui sont souvent consommées mélangés à d'autres aliments. Tout se passe comme si le suspect était fondu dans la masse. A la suite des accusations infondées sur les concombres espagnols, la polémique monte. La Commission européenne se dit prête à réfléchir à une réforme de son mécanisme d'alerte alimentaire. L'enquête menée en Allemagne aurait-elle été mal conduite ? Les responsables de la veille sanitaire en Allemagne ont immédiatement lancé une enquête minutieuse auprès des personnes contaminées. Ils ont cherché à connaître quels aliments – à raison de cinq à dix par jour – ces malades avaient consommés lors des dix jours avant l'apparition des symptômes. Ils ont ensuite approfondi ces données en suivant particulièrement un échantillon de population et en comparant les malades à des sujets indemnes. Ce sont ces enquêtes qui permettent normalement de mettre en évidence l'aliment suspect. Dans le cas de la bactérie E. coli, elles n'ont pas encore permis d'aller plus loin. Il serait difficile de faire plus que ce qui a été mis en œuvre outre-Rhin. Les responsables allemands et leurs homologues européens sont en contact au minimum toutes les quarante-huit heures. Le réseau Early warning and response system ("Système d'alerte et de réponse rapide"), qui met en réseau les autorités de santé de l'Union européenne (UE), permet l'échange de données en temps réel. Tous les épidémiologistes européens sont mobilisés. Serait-ce un problème de communication ? Dans ce genre de situation, il est toujours extrêmement délicat de trouver le bon équilibre entre la volonté de protéger les citoyens grâce à une mise en garde la plus précoce possible, et l'impact social et économique des alertes données. Nul doute qu'il y aura beaucoup d'enseignements à tirer au niveau européen d'un retour d'expérience sur cette épidémie. Finalement, quelles sont les certitudes sur cette épidémie ? La source est liée à la distribution des aliments quelque part en Allemagne du Nord et du Nord-Ouest. Le seul foyer qui existe aujourd'hui est en Allemagne. Les cas décelés à l'étranger ont été importés. Les aliments peuvent avoir été contaminés lors de l'irrigation, du fumage, ou simplement par hasard ! C'est ce qui s'est passé aux Etats-Unis où des épinards avaient été contaminés par des sangliers qui divaguaient dans les cultures… L'enquête épidémiologique pourrait permettre de cerner un suspect dans les champs, les cultures ou un lot d'aliments. Peut-être qu'un contrôle de routine permettra de retrouver la bactérie, mais peut-être aussi ne saurons-nous jamais quelle était l'origine de l'épidémie. L'épidémie semble se stabiliser. Est-ce le signe que nous allons bientôt en voir la fin? |
Propos recueillis par Paul Benkimoun |
Bactérie : le fédéralisme allemand à l'épreuve de la gestion de crise |
LEMONDE.FR | 07.06.11 | 20h24 • Mis à jour le 07.06.11 | 20h24 |
Alors que l'Allemagne a enregistré, mardi 7 juin, un 24e décès lié à une bactérie tueuse, l'origine du mal reste toujours inconnue. Le Land de Hambourg avait d'abord incriminé une exploitation de concombre espagnol, avant de devoir se rétracter. Puis le ministère de l'agriculture de Basse-Saxe orienta les soupçons vers un producteur de graines germées. Mais les tests effectués sur place n'ont pas permis de valider cette hypothèse, sans toutefois encore l'infirmer. Incapables de remonter à la source de l'épidémie, les autorités allemandes continuent de déconseiller la consommation de tomates, de concombres, de salade et de graines germées crus. |
德國於六月七號禮拜二再添一死亡病例,因致命大腸桿菌而死亡的人數已達二十四人。 |
Confuse, du fait de l'intervention de multiples acteurs, et peu efficace, l'action du gouvernement suscite de plus en plus de critiques. "La gestion de la crise du ministre de la santé Bahr n'est pas très convaincante", déplore ainsi Thomas Oppermann, du chef du groupe parlementaire social-démocrate, cité par le Spiegel. L'hebdomadaire renchérit, acerbe : "Le pays demande : que pouvons-nous manger ? Bien sûr, Bahr n'a pas de réponse, ce serait trop lui demander." Daniel Bahr, "tout jeune ministre de 34 ans [qui vit] son baptême du feu", relativise Catherine Perron, chercheuse au Centre d’études et de recherches internationales-Sciences Po. Mais "est-ce le fédéralisme ou un manque de leadership politique" qui est en cause ici ? "Le système allemand est lent à prendre des décisions", estime Henrik Uterwedde, directeur adjoint de l'Institut franco-allemand de Ludwigsburg. En Allemagne, la santé est d'abord le domaine des Länder, qui ont ainsi diligenté leurs propres enquêtes sur la bactérie mortelle. Ils en réfèrent ensuite à l'Etat fédéral, par le biais du Robert Koch Institut, responsable du contrôle et de la lutte contre les maladies. "Le problème est que les autorités locales mettent trop de temps à relayer l'information", déplore le Spiegel. "Les infections, les preuves de présence de la couche d'E. coli et même les cas de décès doivent être rapportés une fois par semaine seulement (...). Les autorités fédérales disposent ensuite d'une semaine avant d'informer le Robert Koch Institut", décrit le journal. Un système critiqué par Renate Künast, figure de premier plan des écologistes allemands : "on ne peut pas juste attendre que les experts finissent par s'appeler" pour comparer leurs résultats, tance-t-elle. D'autant plus que le temps presse, rappelle l'Organisation mondiale de la santé mardi, de trop longs délais compliquant la recherche de l'origine de l'épidémie. En outre, les compétences partagées du ministère de la santé et de l'agriculture – dont dépendent trois agences consultatives : le Robert Koch Institut pour la santé, l'agence fédérale pour la protection des consommateurs et la sécurité alimentaire et l'Institut fédéral pour l'évaluation des risques – compliquent encore les choses. Interviewé par le Stern, un médecin évoque la nécessité d'une "structure uniforme dans les mains du Robert Koch Institut". Le spécialiste de la santé Karl Lauterbach, du parti d'opposition social-démocrate, appelle lui "à la création d'une cellule de crise E. coli au ministère de la santé", rapporte le quotidien. DIFFICULTÉS DE COMMUNICATION Dans leur chasse au coupable, les différents Länder ont probablement aussi péché par excès de zèle : "On est dans le cas classique où le fédéralisme pose des difficultés de communication", analyse Werner Zettelmeier du Centre d'information et de recherche sur l'Allemagne contemporaine. Commentant les informations contradictoires des Länder de Hambourg et de Basse-Saxe, il fait remarquer "le souci de se montrer réactif" qui, dans une situation d'urgence très médiatisée, a créé "la confusion". "Pour ne pas semer la panique", la coordination des autorités est essentielle, mais "dans cette situation, c'est tout sauf la concertation", souligne aussi Henrik Uterwedde. |
Flora Genoux |
Bactérie tueuse : l'UE exhorte l'Allemagne à mieux coopérer |
LEMONDE.FR avec AFP | 08.06.11 | 08h20 • Mis à jour le 08.06.11 | 09h23 |
Toujours à la recherche de l'origine des diarrhées qui ont fait 24 morts en Europe et porté un coup sévère à l'agriculture, les autorités allemandes restaient sous le feu des critiques, mercredi 8 juin, alors qu'une réunion de crise des ministres allemands régionaux et fédéraux de la santé et de la protection des consommateurs était prévue dans la matinée. Dans une interview au quotidien allemand Die Welt, mercredi, le commissaire européen chargé de la santé, John Dalli, exhorte l'Allemagne à coopérer plus étroitement avec des experts étrangers pour traquer la bactérie ECEH. "Nous devons nous appuyer sur l'expérience et l'expertise de toute l'Europe et même en dehors de l'Europe, a dit M. Dalli. Je souligne expressément combien il est important que nous coopérions étroitement et que nous partagions nos connaissances communes pour mettre fin le plus vite possible à l'irruption d'ECEH." Mardi, au cours d'un débat au Parlement européen à Strasbourg, le commissaire européen, qui doit participer à la réunion de crise à Berlin, s'était déjà emporté contre les tâtonnements et affirmations contradictoires des autorités allemandes. "Il est crucial que les autorités nationales ne se précipitent pas pour donner des alertes non probantes, car cela crée des psychoses et des problèmes", avait lancé John Dalli en appelant à n'émettre des alertes que "quand on est certain des données scientifiques". EXPERTS AMÉRICAINS ET JAPONAIS Selon Die Welt, l'UE souhaite en particulier que des experts américains et japonais contribuent à la traque de l'origine de la contamination. Des diplomates européens critiquent par ailleurs le questionnaire soumis par les autorités allemandes aux malades, écrit Die Welt : ils le jugent "trop restrictif" car axé sur la consommation de certains types de légumes. Ces derniers jours, les résultats négatifs d'analyses se succèdent et compliquent la tâche des scientifiques allemands qui traquent l'origine de cette souche particulièrement virulente et résistante de la bactérie Escherichia coli (E.coli). Après une première batterie d'analyses, qui se sont révélées négatives, effectuées sur quarante échantillons prélevés dans une exploitation horticole du nord du pays produisant des graines germées, lundi, c'est l'examen d'un paquet de graines issues de cette exploitation et retrouvées dans le réfrigérateur d'un malade guéri depuis, qui s'est révélé négatif. Les autorités attendent encore les dix-sept échantillons restants de l'exploitation agricole biologique suspecte. Mais "il est tout à fait possible que nous ne trouvions pas la source", a reconnu mardi, dans le quotidien populaire Bild, Gert Lindemann, le ministre de l'agriculture de Basse-Saxe, où se trouve l'exploitation suspecte. VINGT-QUATRE MORTS Une souche rare et très virulente de la bactérie E.coli entérohémorragique a fait vingt-quatre morts, vingt-trois en Allemagne et un en Suède, et a contaminé 2 400 personnes dans 12 pays, selon le dernier bilan mardi soir. L'Etat régional de Basse-Saxe (nord) a annoncé le décès de deux femmes âgées respectivement de 74 et 88 ans, qui présentaient les symptômes d'un syndrome hémolytique et urémique (SHU), des troubles rénaux graves provoqués par la bactérie ECEH. La Bavière a, quant à elle, annoncé qu'un des décès de la semaine dernière n'était finalement pas dû à la bactérie. Cette bactérie provoque des diarrhées sanglantes et des troubles rénaux pouvant entraîner la mort. Mercredi matin, le ministre de la santé allemand, Daniel Bahr, a annoncé une baisse significative du nombre de nouveaux cas d'infections. "Il va y avoir de nouveaux cas et malheureusement nous nous attendons à d'autres décès, mais le nombre de nouvelles infections se réduit de manière significative", a déclaré Bahr dans un entretien à la première chaîne de télévision allemande ARD. Le ministre a précisé qu'il ne pouvait pas pour l'instant affirmer que l'épidémie était passée, mais les analyses des dernières données en date offrent "des motifs raisonnables d'espoir". |
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