(« pour son choix audacieux du noir et blanc et son approche inhabituelle de la société taiwanaise et de ses minorités, un film sobre et sensible... »)

但很奇怪,台灣媒體都沒報導這件新聞。(下面再回到
Taiwan Party

Festival de Vesoul 2010 : cyclo d'or ex-aequo à « No puedo vivir sin ti » (Taiwan) et « Cow » (Chine)

Le cyclo d'or a été partagé cette année entre deux films qui se répondent des deux côtés du détroit :

- « No puedo vivir sin ti », du Taiwanais Léon Dai, a été récompensé « pour sa critique touchante, ni sentimentale ni agressive, des défauts de la bureaucratie et des exclus de la société », 

- « Cow » (《斗牛》), du Chinois Guan Hu, « pour l'originalité de l'imagination du réalisateur dans sa description des petites gens et des animaux pour souligner l'inhumanité de la guerre ». 

Le premier a également reçu le prix Emile Guimet, décerné par les Amis du musée Guimet, « pour son choix audacieux du noir et blanc et son approche inhabituelle de la société taiwanaise et de ses minorités, un film sobre et sensible... »


還有其它目的:如果外國製片、導演想在台灣拍片,現場就有顧問(台北市電影局)回答問題。

其實還有一張侯季然、鈕承澤跟陳駿霖的合照;但太小張了,周星星我就懶得複製過來。

Berlin 2010 : les secrets de l'hospitalité taïwanaise

Posté par MpM, le 18 février 2010, dans Berlin, Evénements, Festivals, Films, Personnalités, célébrités, stars.

A Berlin comme dans tous les festivals de cinéma du monde, après les quatre ou cinq films courageusement enchaînés, il est temps de se détendre en se rendant dans l'un des cocktails, soirées ou fêtes organisés chaque soir. Dans des lieux souvent select se pressent ainsi les heureux détenteurs d'invitations, sésame indispensable pour atteindre le buffet, le bar et la piste de danse.

Exemple avec la sympathique Taïwan Party qui se tenait le 16 février dans une des salles de réception du Ritz-Carlton : ambiance bon enfant (comme on l'avait précédemment remarqué à Cannes et à Vesoul, la représentation cinématographique de Taïwan sait s'amuser), service impeccable, animation joyeusement débridée et défilé permanent des équipes de films présents à Berlin. Avec, cerise sur le gâteau, la visite éclair de Jackie Chan, star internationale qui a provoqué quelques minutes de pur délire.

Les enjeux d'une telle soirée ne sont pas difficiles à comprendre, quoi que multiples. Une fête réussie, c'est bon pour l'image d'un pays, mais c'est surtout excellent pour les affaires. Il est ainsi primordial de promouvoir les quelque 100 films taïwanais (fictions, documentaires, animations, courts métrages et projets en cours de réalisation) disponibles sur le marché pendant la Berlinale. Parmi ces films (dont les plus anciens datent de 2008), on retrouve par exemple Cape n°7, prodige du box-office taïwanais en 2008, toujours pas sorti en France, No puedo vivir sin ti de Leon Dai, Cyclo d'or à Vesoul en début de mois, ou encore le dernier Tsai Ming-Liang (Visages), présenté à Cannes en 2009. Aux acheteurs, distributeurs et organisateurs de festival de tous les pays de faire leur choix !

Autre cible de la délégation taïwanaise : les producteurs et réalisateurs étrangers désireux de venir tourner à Taipei. Un guide très bien fait détaille ainsi les hauts lieux de la capitale susceptibles d'accueillir un tournage. Temples, musées, monuments, clubs… tous les décors du monde sont là ! Et ce n'est pas tout.

Depuis janvier 2008, la commission du film de Taipei (une organisation semi-gouvernementale) est chargée d'assister les productions ayant lieu sur son territoire. Il s'agit notamment de faciliter les autorisations de tournage, favoriser les coproductions, fournir aux réalisateurs toutes les informations dont ils ont besoin... Un système d'aides financières est par ailleurs prévu pour les productions répondant à certaines conditions. En 2008, 660 000 dollars auraient ainsi été distribués.

Et Taïwan n'est qu'un exemple parmi d'autres, chaque pays présent ayant dans une certaine mesure des films à vendre, un paysage à louer et surtout sa part de rêve à gagner. Un joli cercle vertueux (?) qui devrait permettre d'alimenter les festivals en oeuvres comme en festivités pendant encore un bon moment...

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photo : les réalisateurs Hou-Chi-jan (One Day), Niu Chen-zer (Monga) et Arvin Chen (Au revoir Taipei)



網址請見:
http://ecrannoir.fr/blog/blog/2010/02/18/berlin-2010-les-secrets-de-lhospitalite-taiwanaise/ 

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