昂黎․柏格森的以下這段文字相當地難──至少,在周星星我第一次閱讀這段文字的法文原文時,根本完全看不懂昂黎․柏格森的很文學的、很多關係子句的以及具備很多個我還進不去的概念的句子到底是在講什麼。經過四個多小時好好地把這一整段句子翻譯成中文之後,周星星我作出第一個整理:
「影像的未來」算是「影像的現在」的一部分;
從外頭藉由知覺認識到我的身體,從裡頭藉由感覺認識到我的身體;
我的身體也是一個影像並跟其它影像形成對照;
所有的影像的整體,柏格森稱之為宇宙(見下);
在這整體中,即在這宇宙中,已有「我」跟「其它」的絕對性差異或區分。
讓我們來看看昂黎․柏格森以下這段很難的文字:
我將檢查一番這些感覺 (affections) 之所以能夠出現的條件:我發現,這些感覺永遠會在我從外頭所收到的刺激 (ébranlements) ──譯註:或譯為『啟動』、『震動』;在此也是複數──以及我即將執行的運動 (mouvements) 之間插進來(譯註:在『刺激』跟『運動』之間會有感覺出現),彷彿這些感覺是應該要針對最終的措施 (la démarche finale) 施展一個很不能確定的影響力 (une influence mal déterminée)(pp.11-12)。我現在要檢閱一下我的各個不同的感覺 (mes diverses affections):我覺得,這些感覺中的每一個感覺都以各自的方式包含一種準備要採取行動 (agir) 的力量,同時呢,它們也都包含有等待──譯註:等等看接下來會有什麼反應──的功能,甚至根本是什麼反應都不作。我又再更近一點看仔細一點:我發現有些運動 (mouvements) 早已經展開了,但是並非是我執行出來的運動;我也發現到告訴我要怎麼作出決定的提示──這提示多多少少還是有點用處,但是並非是強制我讓我無法作出其它的選擇。我回憶起來,然後我再來比較一下我的這些回憶:我記得在這個秩序井然的世界 (le monde organisé) 中,考慮到大自然已經賦予有生命的個體 (l'être vivant) 能夠在空間中移動的能力,然後,當有概括的危險在威脅這些有生命的個體時,大自然會藉由感受力/感覺 (la sensation) 提示他們有這些危險,然後再讓每一個個體能夠即時採取措施好避開那些危險──以前我就以為到處都會有這種同樣的感官能力 (sensibilité) 出現在很精確的時刻。終於,我要問問我的意識 (ma conscience),問說我的意識在感覺 (l'affection) 中到底扮演何種功能:我的意識回說它的確是以感情 (sentiment) 或以感受力/感覺 (la sensation) 的形式參與了所有採行的措施 (toutes les démarches) ──我以為是我主動採行的;但是我的意識卻回答我說它在我一採取行動 (mon activité) 的時候──此時該行動已變成自動 (automatique) 的了──就退下而且消失了,因為我的行動已經宣稱它不再需要我的意識了。要嘛是所有的外觀 (toutes les apparences) 都是騙人的,要嘛是感覺狀態 (l'état affectif) 所導致的行動 (l'acte) 並非是那些從更早之前的各個現象 (phénomènes) 嚴格地演繹出來的像是「某種運動的某種運動」(un mouvement d'un mouvement) 的東西,而且,自此之後,該行動其實會為宇宙 (l'univers) 跟它自己的歷史加進真正地完全新的東西。讓我們專注在外觀 (apparences) 上;我將列出一段定理,純粹單純是我所感受到的 (je sens) 跟我所見到的 (je vois):在所有的影像的整體中──我稱之為宇宙,所有一切事物 (tout) 的發生,彷彿是只有根據某些比較特別的影像(由我的身體來提供這些比較特別的影像的典型 (le type))當作中介時,才有可能有真正地全新的東西冒出來──否則就不會有真正地全新的東西。(巴黎:PUF,1985,第 11-12 頁)
昂黎․柏格森以上這段很難的文字跟前面(前兩篇網誌)有何不同呢?在他自己的斜體字中,我們發現到:由我的身體,即由一個極特別的影像當作中介時,全新的東西就可以冒出來。這全新的東西,能夠超越我的意識。
J'examine les conditions où ces affections se produisent : je trouve qu'elles viennent toujours s'intercaler entre des ébranlements que je reçois du dehors et des mouvements que je vais exécuter, comme si elles devaient exercer une influence mal déterminée sur la démarche finale. Je passe mes diverses affections en revue : il me semble que chacune d'elles contient à sa manière une invitation à agir, avec, en même temps, l'autorisation d'attendre et même de ne rien faire. Je regarde de plus près : je découvre des mouvements commencés, mais non pas exécutés, l'indication d'une décision plus ou moins utile, mais non pas la contrainte qui exclut le choix. J'évoque, je compare mes souvenirs : je me rappelle que partout, dans le monde organisé, j'ai cru voir cette même sensibilité apparaître au moment précis où la nature, ayant conféré à l'être vivant la faculté de se mouvoir dans l'espace, signale à l'espèce, par la sensation, les dangers généraux qui la menacent, et s'en remet aux individus des précautions à prendre pour y échapper. J'interroge enfin ma conscience sur le rôle qu'elle s'attribue dans l'affection : elle répond qu'elle assiste en effet, sous forme de sentiment ou de sensation, à toutes les démarches dont je crois prendre l'initiative, qu'elle s'éclipse et disparaît au contraire dès que mon activité, devenant automatique, déclare ainsi n'avoir plus besoin d'elle. Ou bien donc toutes les apparences sont trompeuses, ou l'acte auquel l'état affectif aboutit n'est pas de ceux qui pourraient rigoureusement se déduire des phénomènes antérieurs comme un mouvement d'un mouvement, et dès lors il ajoute véritablement quelque chose de nouveau à l'univers et à son histoire. Tenons-nous en aux apparences ; je vais formuler purement et simplement ce que je sens et ce que je vois : Tout se passe comme si, dans cet ensemble d'images que j'appelle l'univers, rien ne se pouvait produire de réellement nouveau que par l'intermédiaire de certaines images particulières, dont le type m'est fourni par mon corps.
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