〈加拿大魁北克學生運動〉(三)(四)(五)





























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之前的網誌〈加拿大魁北克學生運動〉()跟()集中在魁北克學生運動的初期事件,另一篇網誌〈加拿大魁北克學生運動〉()集中在「特別法案」的生效跟抗議它的反對力量,前一篇網誌〈加拿大魁北克學生運動〉()則有魁北克當地跟來自法國的學運評論。
〈加拿大魁北克學生運動〉(三)(四)(五)

Québec : les négociations entre gouvernement et étudiants se poursuivent
Le Monde.fr avec AFP | 31.05.2012 à 07h10 • Mis à jour le 31.05.2012 à 07h10

Les négociations entre le gouvernement du Québec et les étudiants pour résoudre le conflit sur les frais de scolarité, qui dure depuis près de quatre mois, se poursuivront jeudi pour une quatrième journée consécutive, ont annoncé mercredi soir les dirigeants étudiants.

Alors que des progrès avaient été enregistrés mardi, faisant naître l'espoir d'un règlement rapide du différend, les étudiants ont évoqué mercredi "un recul" dans les négociations, l'une des dirigeantes soulignant qu'un "mur" séparait les positions des parties respectives.

La troisième journée de négociations avait pourtant bien commencé, avec l'annonce par les étudiants que le gouvernement avait proposé mardi - pour la première fois depuis le début du conflit - de réduire la hausse des frais de scolarité de 35 dollars par an, ce qui ferait retomber l'augmentation totale sur sept ans à 1 533 dollars au lieu de 1 778 dollars.

"INSUFFISANT"

Jugeant "insuffisant" cet assouplissement de la hausse, les étudiants avaient soumis mardi soir une contre-proposition au gouvernement qui l'a rejetée.
Les parties se sont échangé de nouvelles propositions mercredi. "Cela a été un partie de ping-pong", a dit le porte-parole de la Classe, l'organisation étudiante la plus radicale,
Gabriel Nadeau-Dubois, qui avait évoqué en début de soirée un possible retrait de son syndicat des négociations.

Les divergences entre les parties portent sur l'utilisation d'un crédit d'impôt qui permet aux étudiants de déduire de leurs revenus - quand ils en ont - les intérêts payés sur leur prêt d'études. Selon les étudiants, une réduction de 3 points de ce crédit permettrait d'annuler la hausse, mais des responsables du ministère des finances, cités par la chaîne publique Radio Canada, jugent leurs calculs "simplistes". Le gouvernement insisterait aussi pour que étudiants assurent "leur juste part" du financement des universités, conformément au principe de "l'utilisateur-payeur".

De nouvelles manifestations de casseroles ont eu lieu mercredi dans plusieurs villes du Québec, mais aussi ailleurs au Canada, notamment à Toronto, Winnipeg, Calgary et Vancouver, ainsi qu'à l'étranger, notamment à Bruxelles, Londres et New York. La police new-yorkaise a évacué mercredi soir un regroupement d'environ 200 personnes qui manifestaient à Times Square, casseroles en mains, en solidarité avec les étudiants québécois. "Du Québec au Mexique, le même chemin de l'austérité", pouvait-on notamment lire sur les pancartes brandies par les protestataires, dont beaucoup de sympatisans du mouvement anti-Wall Street qui a animé la Grosse Pomme cet hiver.
 

Au Québec, le gouvernement "va devoir une fois de plus reculer"
Le Monde.fr | 31.05.12 | 12h28   •  Mis à jour le 31.05.12 | 21h24

L'intégralité du débat avec Anne Pélouas, correspondante du "Monde" au Canada, jeudi 31 mai 2012

bob : Quel a été le déclencheur du mouvement étudiant au Québec ?

C'est la décision du gouvernement québécois d'augmenter les droits de scolarité pour les étudiants à l'université et dans les collèges du Québec qui a provoqué le conflit. On parle d'une hausse de 75 % des frais d'inscription. Au départ, le projet du gouvernement était sur cinq ans, et maintenant, ils ont reculé un peu, c'est sur sept ans qu'il prévoit cette hausse. C'est la décision qui a mis le feu aux poudres au mois de février.

umiboozu : Quelles sont les raisons qui ont amené le gouvernement à augmenter les frais de scolarité ?

Le gouvernement est accusé par les étudiants et par d'autres indignés québécois de vouloir appliquer le principe "utilisateur-payeur", y compris à l'université, contrairement à d'autres pays où on considère que le budget de l'éducation doit être supporté par la voie de l'impôt. C'est une tendance qui n'est pas propre au Québec, c'est tout le Canada, toute l'Amérique du Nord qui pratiquent de cette façon, avec des frais de scolarité qui sont parfois assez élevés. Pour des raisons de sous-financement des universités, le gouvernement a cherché le moyen de trouver de l'argent ailleurs que dans la poche du contribuable, en puisant dans celles des étudiants et de leurs parents directement.

Biloutte : Où en sont les négociations entre le gouvernement et les étudiants ?

On entre, ce jeudi 31 mai, dans la 4e journée de négociations. Mercredi, les organisations étudiantes n'étaient pas très optimistes, parlant de pas en arrière plutôt que d'avancées. Ils disaient avoir heurté un mur du côté gouvernemental. A minuit hier [mercredi], l'ambiance n'était pas très optimiste. Même la coalition considérée comme la plus radicale, la "Classe", a menacé de claquer la porte. Mais les négociations ne sont pas rompues ce matin. On s'attendait à des développements majeurs plus rapides, mais les discussions semblent assez lentes.

Ce qu'on comprend, c'est que le sujet principal – que le gouvernement n'a pas voulu aborder pendant les trois derniers mois –, qui porte vraiment sur ce gel des frais de scolarité, est vraiment sur la table. Mais le gouvernement semble maintenir sa position, rester dans les limites de son budget, et donc il faut trouver les moyens d'économiser pour pouvoir accorder quelque chose aux étudiants. Et cela ne semble pas facile à faire.

Et du côté des étudiants, je crois qu'il y a une ouverture à renoncer à la gratuité scolaire pour certains, voire au refus de l'absence totale de hausse. Mais il reste que sur le fond du problème, la raison de cette grève, les associations doivent obtenir une concession majeure du gouvernement sur son projet initial des hausses des frais.

>> Lire le décryptage : Qui sont les acteurs du conflit ?

Visiteur : Le mouvement n'est-il qu'étudiant ? Les récentes manifestations semblent plus larges et rassembler un plus grand bassin de citoyens ? Est-ce réellement le cas ?

Absolument. Il faut rappeler que dès le départ, il n'y a pas eu que des étudiants dans la rue, loin de là. Dès la grande manifestation du mois de mars, on a vu aux côtés des étudiants des gens de gauche, des syndicalistes, des parents.

Mais le mouvement, qu'on pourrait placer dans la lignée de ceux des indignés dans tout le monde, a pris de l'ampleur après que le gouvernement québécois a adopté cette "loi 78", qui a galvanisé les troupes, et pas seulement celle des étudiants. C'est une loi d'exception qui prévoyait la suspension des sessions universitaires et aussi une limitation du droit de manifester.

Donc on a pu voir à ce moment-là une amplification du mouvement étudiant, qui est vraiment passé d'un conflit étudiant à un conflit beaucoup plus social sur la défense des libertés individuelles, du droit de manifester. Par exemple, cette semaine, des juristes sont descendus en toge dans la rue à Montréal pour défendre ce droit à la liberté. Cela montre à quel point le mouvement étudiant est sorti du cadre.

Cela fait une semaine aussi que les "peuples citoyens" sortent devant chez eux avec leurs casseroles, et c'est fait de façon très spontanée, cela dépasse la raison de départ da la grève étudiante.

Samuel : Bonjour, le fait que le gouvernement ait fait voter une loi pour réduire le droit de manifestation n'est il pas antidémocratique ?

Il y a de nombreux pays qui encadrent le droit de manifester, y compris la France. Cela dit, on n'avait jamais eu besoin de ce type d'encadrement au Canada, et particulièrement au Québec, où les manifestations sont toujours très pacifiques.

Cette fois-ci, certains pensent qu'on a dépassé les bornes. C'était en tout cas certainement maladroit ; en pensant casser le mouvement, le gouvernement n'a fait qu'attiser le brasier. Mais le débat sur l'anticonstitutionnalité de la loi est ouvert, la loi qui limite le droit de manifester est contestée devant les tribunaux.

>> Lire le reportage : Nuits blanches à Montréal

nO : Bonjour. Pouvons-nous croire que ce mouvement est aussi un mouvement de contestation d'un glissement progressif vers une société plus libérale à l'américaine, proche voisin contesté ?

Je crois qu'il faut se garder de généraliser. Il y a au Québec des gens qui défendent le modèle néolibéral à l'image de Jean Charest, le premier ministre. Mais il est certain que le mouvement qu'on voit grossir depuis le mois de février à partir du conflit étudiant est une contestation des politiques néolibérales.

Dans ces politiques néolibérales, on peut évidemment parler de cette application du principe de l'utilisateur payeur, la poussée des partenariats public-privé, la hausse des frais de santé. Donc une bonne partie des gens qui descendent dans la rue en ce moment au Québec sont contre cette tendance néolibérale. On peut dire qu'ils ont de fait profité de l'indignation étudiante pour se rallier au mouvement et contester le gouvernement dans la rue.

mike : Pensez-vous que l'éjection du chef de cabinet de Charest suffira ou ce dernier pourrait-il tomber avec son gouvernement ?

Je ne pense pas que le gouvernement de Jean Charest va tomber. Je pense qu'il est normal de respecter l'institution démocratique qu'est un gouvernement qui a été élu de façon démocratique. Le mandat de Jean Charest arrive à son terme, des élections sont prévues pour l'automne prochain, donc il n'y a aucune raison que le gouvernement tombe avant.

De toute façon, il y a d'autres moyens certainement meilleurs que de faire tomber un gouvernement pour régler le conflit. Et il faut se rappeler que M. Charest a déjà eu à essuyer plusieurs revers ou à faire marche arrière sur des projets importants auxquels il tenait, sous la pression populaire.

Il y a plusieurs exemples au cours des dernières années, depuis les divergences sur l'aménagement d'une station de ski dans la région d'élection du premier ministre – où les gens se sont battus contre des promoteurs immobiliers, appuyés par le gouvernement, pour conserver le statut de parc –, jusqu'à la bataille contre les gaz de schiste, une exploitation que le gouvernement favorise alors que de nombreux villages se sont mobilisés pour empêcher le développement anarchique de cette exploitation sur leur territoire.

On sait M. Charest têtu au niveau politique, mais tout de même capable de faire machine arrière. Et je crois qu'il va devoir une fois de plus reculer, même modestement, pour éviter que le conflit ne dégénère encore.

>> Voir les images : "Printemps érable" : cent jours de grève étudiante au Québec

bingo : Jusqu'où le gouvernement peut-il reculer ?

Je ne crois pas qu'il va annuler complètement la hausse des frais de scolarité, mais je crois qu'une majorité d'étudiants et d'associations étudiantes accepteraient de renoncer à la gratuité ou au gel des frais de scolarité si le Québec faisait un geste significatif et s'il renonçait à l'application de la partie de la loi 78 qui restreint le droit de manifester.

Aude : A combien s'élèvent les frais de scolarité moyens au Québec ?

Avec la hausse décrétée par le gouvernement, on serait à environ 3 000 euros par an. Je crois qu'actuellement, on est à un peu plus de 2 000 euros. C'est une hausse qui rapprocherait le Québec de ce qui se pratique ailleurs au Canada et aux Etats-Unis. Ce qui justifie, d'après le gouvernement québécois, cette mesure de rattrapage, alors que les étudiants québécois revendiquent en quelque sorte le droit à la différence, en rappelant qu'on n'est jamais obligé de faire comme tout le monde.

Il faut se souvenir que si le Québec a eu une bonne part de sa population qui a pu accéder et réussir des études universitaires depuis les années 1950-1960, c'est certainement dû à cette ouverture massive des universités sans avoir à payer des frais faramineux.

Marion : Avez-vous pu prendre le pouls du côté des grévistes ? Après quatre mois de grève, qu'en est-il de leur moral sur le terrain ?

Sur le terrain des manifestations, on peut dire qu'il y a une certaine radicalisation. Les slogans, les gens sont plus engagés qu'au début. Il y a une certaine galvanisation des foules, avec la loi spéciale adoptée par le gouvernement, l'absence de règlement et de discussions pendant presque trois mois, les gens qui sortent avec leurs casseroles, les enfants qui tapent sur les casseroles... On sent qu'il y a un mouvement populaire plus large qui soutient les étudiants.

Du côté des étudiants eux-mêmes, ma crainte, c'est que les plus radicaux sont ceux qui sont encore là. On est en début d'été, beaucoup d'étudiants ont du travail dans des camps de vacances, des piscines municipales, ou sont déjà partis dans leur famille concernant les étrangers. Je crains qu'il ne reste que les plus radicaux dans les jours qui viennent, ce qui pourrait entraîner des affrontements plus violents avec la police. Pour l'instant, cela reste assez pacifique, y compris dans les marches nocturnes dans les rues de Montréal et à Québec.

Alex : Y-a-t-il un risque que le mouvement se radicalise dans la violence ?

Il y a toujours un risque qu'une poignée – et même un peu plus – de gens plus radicaux commettent des actes violents. Il y en a eu quelques-uns, passablement montés en épingle par les médias. Il y a toujours dans les manifestations des gens habillés en noir, cagoulés, même si les masques ont été interdits par la loi spéciale.

Pour l'instant, la police fait plutôt preuve de modération dans l'application de la loi, mais il y a tout de même eu, certains soirs, plusieurs dizaines, voire centaines, d'arrestations. Donc, il y a quand même un risque de dérapage, surtout si les négociations échouaient.

>> Lire le point de vue Un "printemps érable" venu de loin

Aline : Y a-t-il des manifestations dans d'autres villes que Montréal et Québec ?

Absolument. Il y a dans beaucoup de petites villes, et même de villages, du Québec, des concerts de casseroles tous les soirs. Les gens sortent de chez eux, se regroupent dans une rue. Il y a eu hier des manifestations similaires dans plusieurs villes canadiennes. Il y avait un article ce matin "Le Canada aux casseroles", avec une centaine de villes canadiennes où des sympathisants du mouvement québécois sont descendus dans la rue : Toronto (300 personnes), St. John's, Halifax, Winnipeg, Vancouver...

Kat : Le problème ne concerne pourtant que le Québec...

Dans les autres provinces, les frais de scolarité sont déjà plus élevés qu'au Québec.
 

Québec : les négociations entre le gouvernement et les étudiants ont échoué
Le Monde.fr avec AFP | 01.06.2012 à 07h59 • Mis à jour le 01.06.2012 à 07h59

Plusieurs milliers de personnes armées de casseroles ont manifesté jeudi soir 31 mai dans les rues de Montréal, de façon calme mais déterminée, peu après l'échec des négociations entre le gouvernement québécois et les responsables étudiants sur la hausse des frais de scolarité.

Les négociations dites "de la dernière chance" ont échoué jeudi au quatrième jour des pourparlers, ce qui risque d'aggraver la crise sociale dans la province francophone. "Il y a une suspension des négociations", a précisé le premier ministre libéral Jean Charest, un peu plus d'une heure après l'annonce de "l'impasse" par sa ministre de l'éducation, Michelle Courchesne. "Evidemment, nous sommes déçus. J'aurais de loin préféré que nous puissions en venir à une entente mais malheureusement, et malgré le fait que les discussions ont été somme toute, je dirais, assez constructives, il y a un important fossé qui sépare toujours le gouvernement et les représentants des associations étudiantes", a déclaré le premier ministre.

"RAISONS POLITIQUES"

Ces négociations avaient débuté lundi et visaient à trouver une sortie du conflit sur les frais de scolarité qui dure depuis le 13 février. Auparavant, les dirigeants étudiants ont affirmé que le gouvernement avait rompu les pourparlers pour des raisons politiques, "partisanes" et pour protéger "son ego". Le gouvernement a indiqué que "pour des raisons politiques, de communication publique, (il) ne peut plus écouter nos demandes", a déclaré le président de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), Léo Bureau-Blouin.

Il a souligné que les propositions de la partie étudiante contenaient des solutions "qui ne coûtent rien au gouvernement ni aux contribuables".
"Mais, pour des raisons politiques, le gouvernement ne pouvait pas accéder à nos demandes", a répété le dirigeant étudiant, en soulignant que ces demandes étaient présentées dans le cadre de paramètres fixés par le gouvernement. Le porte-parole de la Classe,
Gabriel Nadeau-Dubois, a d'ores et déjà appelé à une grande manifestation samedi à Montréal, pendant que le premier ministre lançait de son côté un appel au calme, répétant qu'au final, son parti, au pouvoir depuis neuf ans, devra se soumettre au verdict des urnes "d'ici dix-huit mois".

"INSUFFISANT"

Pour la première fois depuis le début du conflit il y a près de quatre mois, le gouvernement avait proposé mardi de réduire la hausse des frais de scolarité de 35 dollars par an, soit une petite somme par rapport aux 1 778 dollars de hausse prévue au total. Jugeant "insuffisant" cet assouplissement de la hausse, les étudiants avaient soumis mardi soir une contre-proposition au gouvernement qui l'a rejetée, jugeant qu'elle n'était pas acceptable. La dernière offre du gouvernement ramenait plutôt la hausse à 1 624 dollars, "ce qui est insultant, après seize semaines de grève", a accusé Gabriel Nadeau-Dubois.

Les étudiants "refusent d'assumer toute hausse des frais de scolarité", a répliqué la ministre Courchesne. Elle a également affirmé que la Classe avait menacé de perturber la présentation du Grand Prix de F1 de Montréal, le 10 juin.

A Québec, lieu des négociations entre étudiants et gouvernement, les manifestations se sont déroulées jeudi soir dans un climat plus tendu qu'à Montréal. Un journaliste du Journal de Québec, Jean-François Racine, ayant reçu deux coups de matraque de la police qui chargeait des manifestants, a indiqué avoir été témoin de "plusieurs arrestations" mais il n'y a pas encore de bilan officiel de la police de la ville.
 

Manifestation nocturne à Montréal, un député de l'opposition interpellé
Le Monde.fr avec AFP | 06.06.2012 à 08h06 • Mis à jour le 06.06.2012 à 08h06

Le député du parti Québec solidaire (opposition)
Amir Khadir a été interpellé et menotté lors de la manifestation du mardi 5 juin au soir dans la ville de Québec avec une soixantaine d'autres manifestants, selon les images diffusées par la chaîne publique RDI.

M. Khadir a ensuite été emmené, toujours menotté, à bord d'un autobus de la police de Québec, avec les autres manifestants interpellés, avant d'être relâché peu de temps après. "Il m'a dit être très étonné de l'arrestation, puisque la manifestation était pacifique", a déclaré Christian Dubois, le responsable de la communication de Québec solidaire au journal La Presse. "Ce n'est pas la première fois qu'il participait à une manifestation étudiante dans ce conflit, mais c'est la première fois qu'il se fait arrêter", a précisé M. Dubois.

De son côté, la porte-parole de la police de la ville de Québec a expliqué que les manifestants avaient été arrêtés parce qu'ils avaient "entravé la cir

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