《電視全覽》的《青蜂俠》影評,主要是在稱讚法國籍導演米歇˙龔德里 (Michel Gondry) 把超級英雄的類型再把它解除嚴肅化──尤其自《黑暗騎士》以來,超級英雄片變得太過嚴肅──,在這方面體型跟臉型都不是猛男帥哥的塞斯˙羅根 (Seth Rogen) 發揮了很大的功效;還有,米歇˙龔德里喜歡用手作特效、不喜歡用電腦作特效,布景幾乎都是真實的而非虛擬的。所以,米歇˙龔德里執導的《青蜂俠》是回歸 Comics 的風格的影片,當然會因為很爆笑而被覺得好看。第二篇是《世界報》的《青蜂俠》影評,大概講的也是米歇˙龔德里融合動作跟喜劇。不過,這一篇有特別提到米歇˙龔德里為本片設計了一套很複雜的分割銀幕的技術,有些甚至是長時間鏡頭,證明米歇˙龔德里的確還是想在制式化的好萊塢工業體系內玩出一套新的視覺語言。
如果有讀者是因為孤狗《青蜂俠》而進到本網誌的話,請知:米歇˙龔德里 (Michel Gondry) 本來已有一部片變成影迷膜拜片,那就是──《王牌冤家》(Eternal Sunshine of the Spotless Mind, 2004)。畢竟,這部片距今六年了,圍繞著周杰倫──挺周杰倫或反周杰倫──這主題的觀眾們不見得知道這部片。講這幹嘛?當然就是要去買《王牌冤家》的 DVD 呀。
該怎麼用法文發 « Gondry » 的音? « Gondry » 可拆成 « Gon » « d » « ry » 這三個我們都聽得到的音。 « Gon » 就是 « gon » 但是是「弓」的音,不是「岡」; « ry » 這幾年來已經有點變態地被譯成「希」的音,但這太難用文字來解釋了。一百多年前的前輩把「Paris」譯成充滿典雅氣質的「巴黎」──若用現在的譯法都會變成「巴希」了。像女孩子的名字「Marie」怎麼會被譯成「瑪希」呢?我剛講過我很難用文字來解釋該怎麼用法文發 « ry » 的音,但最好還是保有注音符號「ㄌ」的子音。 « d » 加 « ry » 也很難作解釋,但絕非用英文唸 « drive » 那樣。有人認為 « d » 加上 « ry » 子音開頭應轉變成輕聲的 « t » 的音,周星星我存疑,因為我查過法文字典看到還是有 « d » 加 « rie » 的字照樣發有聲子音 « d » 的音;例如 « broderie » 這個字。所以我判斷 « d » 加 « ry » 就是唸 « d » 加 « ry » 的音。 所以, « Gondry » 才會被周星星我譯成「龔德里」而不是「龔特利」更非更誇裝的「岡瑞」! |
Télérama |
Justicier masqué comme il en existe des dizaines dans l'imaginaire populaire nord-américain, le Frelon vert fut d'abord, dans les années 1930, la vedette d'un feuilleton radio qui filait la métaphore entomologiste jusqu'à utiliser comme générique Le Vol du bourdon, de Rimski-Korsakov. Puis il y eut, trente ans plus tard, une série télé, passée à la postérité grâce à Bruce Lee, alors acteur débutant, interprète de Kato, l'acolyte du héros. Le Frelon vert n'a pas de superpouvoir à proprement parler. Si ce n'est justement celui (et, tout le monde vous le dira, c'en est un) d'avoir un bras droit ultra débrouillard, roi des gadgets de combat. Le plus beau d'entre eux est la Black Beauty, véhicule noir d'ébène truffé d'armes - une auto qui, esthétiquement, est à la Batmobile ce qu'un monospace familial est à l'Aston Martin de James Bond... Un superhéros bricolo ? Pourquoi ne pas en confier les aventures à un supercinéaste bricolo ? Et voici le Français Michel Gondry, roi des effets spéciaux faits main, à la tête de son premier blockbuster. D'emblée, deux atouts : la présence, comme scénariste et acteur principal, de Seth Rogen, le gros nounours fétiche de Judd Apatow, comique vu dans En cloque, mode d'emploi ou Funny People. Et la « Gondry's touch » : une certaine manière de ne pas se prendre au sérieux, et aussi d'avoir le moins possible recours aux trucages numériques. Ici, pas de pyrotechnie par ordinateur, mais des scènes d'action à l'ancienne qui s'achèvent généralement par la destruction - plaisir de vandale ! - d'un décor pas du tout virtuel. Seth Rogen, qui s'offre quelques monologues drolatiques assez réussis, joue un fils à papa noceur, héritier d'un mini-empire de presse qu'il est bien incapable de diriger. Il s'improvise redresseur de torts, feignant d'être un criminel pour mieux déjouer les soupçons. Ressort comique régulier : sa maladresse ou sa bêtise satisfaite le mettent dans de beaux draps, dont le tire le faire-valoir Kato, le vrai superhéros des deux. C'est Jay Chou, star pop de Hongkong, qui reprend le rôle. Ces films-là, on le sait, valent aussi ce que vaut leur méchant : on est servi avec le suave Christoph Waltz, qu'on est heureux de retrouver après l'avoir découvert dans Inglourious Basterds. Il campe un truand sadique, raisonneur et un rien ridicule, dont la première scène, où il subit la menace d'un gangster plus jeune que lui, est déjà d'anthologie. Ces dernières années, les aventures de superhéros ont fait assaut de noirceur et de sérieux, à l'image, bien sûr, de The Dark Knight, dont la critique jugeait qu'il marquait le « retour au réel » des superproductions spectaculaires. Tournant le dos à cette idée, The Green Hornet marquerait plutôt un retour à la case « comics » : Michel Gondry en fait un film modeste et ludique, vaguement rétro, très premier degré. Juste spectaculaire et drôle : des qualités presque anachroniques, en ces temps d'esbroufe. La version 3D n'était pas visible à l'heure où cette critique était bouclée. Le film sera exploité dans les deux versions, 2D et relief. |
Aurélien Ferenczi |
Le Monde |
"Le Frelon vert" : un super-héros faiblard, sous-doué et sans talent particulier |
Isabelle Regnier L'avis du "Monde" À VOIR Article paru dans l'édition du 12.01.11 |